Europe de l’Est : Une alternative à la Chine ?

La Chine est souvent surnommée comme étant « l’atelier du monde ». Actuellement, aucun pays ne peut encore rivaliser avec l’Empire du Milieu. Toutefois la crise sanitaire a bouleversé quelques habitudes. Ainsi, des entreprises d’Europe de l’Ouest commencent à chercher une alternative à la Chine où les conditions sont de moins en moins intéressantes et surtout pour ne plus être entièrement dépendant de la Chine.

Et pour plusieurs raisons, les pays d’Europe de l’Est apparaissent comme une alternative de plus en plus probable.

Diversifier les points de production

Si certains ont décidé de s’installer à Dubai, Beaucoup d’entreprises occidentales ont choisi la Chine pour y implanter une grande partie de leur production. Il faut dire que la main-d’œuvre y est particulièrement peu élevée et que le vaste pays dispose de toutes les ressources nécessaires sur place.

Cependant, si la crise a bien illustré une chose, c’est la dépendance de ces entreprises et des pays vis-à-vis de la Chine. Cette dépendance n’est pas saine, car comme nous l’avons vu, lorsque la Chine est à l’arrêt toutes, ces entreprises le sont également. Et plus globalement, nous avons pu constater que certains secteurs économiques stratégiques n’ont aucune autonomie d’action par rapport à la Chine. Nous pensons par exemple aux produits médicaux.

Quand nous plaçons nos économies, nous savons qu’il est déconseillé de tout mettre au même endroit, et qu’il essentiel de diversifier ses placements.

Pourtant, la crise sanitaire de la Covid19 a montré que beaucoup d’entreprises ont implanté l’essentiel de leur production en Chine. 

Aujourd’hui, nombreuses de ces entités ont compris leur erreur et réfléchissent à une stratégie de diversification de leur production.

L’atout de l’Europe de l’Est comme alternative à la Chine

Pour appliquer cette stratégie de diversification de leurs centres de production, les entreprises occidentales, et plus particulièrement les entreprises d’Europe de l’Ouest, portent un intérêt croissant aux pays de l’Europe de l’Est.

En effet, une relocalisation totale n’est pas envisageable au vu du coût de la main d’œuvre trop élevé pour espérer rester compétitif. L’Europe de l’Est propose une main d’œuvre qui n’est certes pas aussi attractive en matière de coût que ce que propose la Chine, mais qui reste néanmoins plus intéressante que la main d’œuvre locale.

De plus, la main d’œuvre d’Europe de l’Est se révèle généralement plus qualifiée et de meilleure qualité que la main d’œuvre chinoise. 

Et le coût supérieur par rapport à la Chine est finalement amorti par les frais de transport moins élevés pour rapatrier les produits finis vers le marché local. 

L’Europe de l’Est profite également d’un progrès numérique et robotique qui permet d’automatiser de nombreuses tâches et d’économiser de la main d’œuvre.

Enfin, ces pays proposent souvent des conditions fiscales particulièrement intéressantes pour les entreprises avec un impôt sur les sociétés généralement plus faibles que dans les pays d’Europe de l’Ouest. Sans oublier que bon nombre de ces pays sont dans l’Union européenne et dans l’espace Schengen et profitent des avantages économiques et administratifs de l’Europe.

L’Europe de l’Est pourrait devenir le nouvel atelier de l’Europe de l’Ouest dans la décennie à venir, du moins dans certains secteurs, et notamment celui des services.

Et si vous souhaitez rester en France voici ce qu’il faut savoir sur les différents dispositifs optimisation fiscale.